Peintre américain né en 1915. Dans les années 1930, Robert Motherwell fait des études brillantes de philosophie à Stanford et Harvard, puis suit des cours de peinture à la California School of Fine Arts de San Francisco et des cours d’histoire de l’art à Columbia University, auprès de Meyer Schapiro. Ce solide bagage théorique lui permettra d’élaborer une œuvre très riche. Sa première exposition personnelle a lieu dès 1939. L’année suivante, il s’installe à New York. Après un voyage en Europe où il rencontre les surréalistes, Motherwell expérimente l’écriture automatique. En 1944 il expose ses premières peintures abstraites et ses collages dans la galerie de Peggy Guggenheim. Il devient dès lors l’un des artistes phares de l’expressionnisme abstrait américain et de l’Ecole de New York, aux côtés de Jackson Pollock, Marc Rothko, Willem de Kooning et Philip Guston. Choqué par la guerre d’Espagne, l’artiste répète dans son œuvre le thème de l’enfermement : dans ses toiles abstraites, les taches ovales et les motifs géométriques noirs et blancs, puis colorés, sont toujours resserrés entre des barres verticales. Motherwell ne dénie pas à ses œuvres une signification psychanalytique, le noir représentant « la mort et l’angoisse », le blanc, « la vie et l’éclat ». A partir de 1967, il décline dans la série Open, de très grands formats colorés, une théorie poétique sur le vide métaphysique.Robert Motherwell meurt à Provincetown en 1991, à l’âge de soixante-seize ans.
1 commentaire:
Merci, Rénica, j'apprécie la rencontre avec cette oeuvre.
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